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Fonds Ernest Bichat

  • FR UMR7117 EB
  • Fonds
  • 1847 - ?

Ernest Adolphe Bichat naît le 17 septembre 1845 à Lunéville, et meurt le 17 septembre 1905 à Nancy. Issu d’un milieu modeste, remarqué par ses professeurs, il poursuit ses études et obtient son baccalauréat section scientifique en 1863. En 1866, il intègre l’École Normale Supérieure.
Agrégé de physique en 1866, il est d’abord professeur au lycée de Poitiers, puis, sous la direction d’Augustin Bertin-Mourot, il prépare sa thèse intitulée Recherches sur la polarisation rotatoire magnétique et soutenue en 1873. Bichat enseigne ensuite à Versailles et brièvement à Paris, avant de rejoindre en octobre 1876 la Faculté de Sciences de Nancy en tant que chargé de cours de physique. Nommé professeur en 1877, il décide d’y développer les cours de physique ; onze ans plus tard, il est nommé doyen de la Faculté de Sciences, position qu’il occupe jusqu’à sa mort.
Ses travaux portent sur l’électricité et le magnétisme ; René Blondlot est son principal collaborateur. En tant que doyen, il participe à la création de l’Institut de Chimie et à celle de l’Institut Électrotechnique, en plus de dessiner les plans de l’Institut de Mathématiques et de Physique. Il donne par ailleurs des conférences au grand public et s’investit auprès des Républicains dans la vie politique locale.

Le fonds a été organisé en 3 grandes parties : la première concerne la vie personnelle et familiale d'Ernest Bichat, tandis que la seconde se concentre sur ses activités scientifiques et académiques. Enfin, les documents rendant hommage à Ernest Bichat ont été regroupés dans une troisième partie, avec ce qui concerne son entourage professionnel et familial.

Sources ayant servi à l’élaboration de cette notice :
• Wikipédia, « Ernest Bichat » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Bichat
• « Ernest Bichat (1845-1905) », Françoise Birck et Étienne Bolmont, in Les enseignants de la Faculté de Nancy, dirigé par Laurent Rollet, Étienne Bolmont, Françoise Birck et Jean-René Cussenot, chez PUN – Éditions universitaires de Lorraine, 2016 (disponible en ligne : https://histoire-universite-nancy.fr/s/una2gm/item/1051 )
• Fiche « Bichat » : http://cussenot-fst-nancy.ahp-numerique.fr/cussenot2/alphabetique.php?recherche=BICHAT

Ernest Bichat

Fonds Marion Créhange

  • FR UMR7117 MC
  • Fonds
  • 1904 - ?

Marion Créhange (1937-2022) est une des pionnières de la recherche en informatique en France. À la fin de sa licence de mathématiques, Jean Legras lui propose de travailler avec lui sur les premières machines de calcul automatiques arrivées à Nancy. Cela l’amène à rédiger sa thèse de troisième cycle intitulée « Structure du code de programmation », soutenue en 1961 sous la direction de Jean Legras. Elle rejoint ensuite l’équipe de Claude Pair qui constituera le Centre de Recherche en Informatique de Nancy (CRIN, actuel Laboratoire lOrrain de Recherche en Informatique et ses Applications, LORIA). Ses travaux portent sur la programmation à laquelle elle consacre sa thèse de doctorat d’État « Description formelle, représentation, interrogation des informations complexes : Système PIVOINES » en 1975. Elle s’intéresse aussi aux applications de l’informatique dans d’autres domaines, comme l’histoire médiévale (en collaboration avec Lucie Fossier) ou la médecine et l’imagerie médicale avec l’équipe EXPRIM (Expert pour la Recherche d’IMages) du CRIN. En parallèle de ses activités de recherche, elle enseigne au CUCES (Centre Universitaire de Coopération Économique et Sociale) puis à l’IUT de Nancy-II.

Les documents de ce fonds ont été donnés par Marion Créhange en 2019. Ils sont organisés en cinq séries qui reflètent leur diversité : « Supports de formation », « Enseignement », « Recherche », « Ressources scientifiques » et « Papiers personnels ». On y retrouve en effet des cours suivis par Marion Créhange lors de sa scolarité, des dossiers administratifs de ses élèves, des notes manuscrites sur ses objets de recherche, des articles, revues et livres scientifiques, en plus de ses journaux et agendas. La production s’échelonne de 1904 à 2008.

Sources ayant servi à l'élaboration de la notice bibliographique :
https://www.loria.fr/fr/hommage-marion-crehange-premiere-femme-doctorante-en-informatique-onglets-principaux/
http://www.academie-stanislas.org/academiestanislas/index.php/about/membres-titulaires/191-crehange
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/marion-crehange-premiere-personne-a-avoir-obtenu-un-doctorat-en-informatique-en-france-vient-de-s-eteindre-a-85-ans-a-nancy-2516596.html

Marion Créhange

Fonds Jean Largeault

  • FR UMR7117 JL
  • Fonds
  • 1930 - 1995

Documents se trouvant dans le bureau de Jean Largeault à son décès en 1995.

Jean Largeault

Fonds Paulette Lévy-Bruhl

  • FR UMR7117 LB
  • Fonds
  • 1942 - ?

Paulette Mathieu, née le 30 avril 1922, épouse Lévy-Bruhl, est une mathématicienne spécialisée en géométrie. Élève au Lycée de Jeunes Filles de Versailles, elle entre à l’École Normale Supérieure de Jeunes Filles en 1942, et est classée deuxième à l’agrégation de mathématiques en 1945. Elle enseigne d’abord en lycée à Beauvais, puis travaille comme attachée de recherche au CNRS. Après la soutenance de sa thèse en 1954 intitulée "Quelques propriétés projectives des courbes algébriques. Application à la classification des courbes de genre inférieur à onze", elle enseigne au lycée Fénelon à Paris, avant d’exercer comme assistante déléguée puis comme cheffe de travaux à la Faculté des sciences de Paris. À partir de 1959 elle poursuivra sa carrière en qualité de maîtresse de conférences à l’université nouvellement fondée de Reims. Elle y deviendra professeure des universités en octobre 1963 et y restera jusqu’à la fin de sa carrière. Elle publie en 1967 un Précis de Géométrie préfacé par Lucien Godeaux, un de ses professeurs à l’ENS de Jeunes Filles. Notons aussi qu’elle intervient en 1956-57 au séminaire de Paul Dubreil, ainsi qu’au congrès international des mathématiciens de 1966 à Moscou. Elle prend sa retraite en 1982.

Sources :
• notice IdRef : http://www.idref.fr/076103285/id
• Rapport de thèse : AN, AJ/16/5562
• Dossier de carrière, conservé à la faculté de Reims, et prochainement versé aux Archives Départementales de la Marne (versement 2160W)

Le fonds se compose de 24 cahiers de cours et de 10 copies, qui ont été regroupés par sujet : Algèbre, Analyse, Géométrie, Mécanique. Une cinquième catégorie rassemble les cahiers qui ont été réutilisés pour plusieurs matières. Le classement thématique a été privilégié du fait de réutilisations postérieures des cahiers.
On y trouve entre autres des cours donnés par Élie ou Henri Cartan (seul le nom de famille étant présent), Laurent Schwartz, Marie-Odette Dubois-Violette et Marie-Louise Dubreil-Jacotin.

Lévy-Bruhl, Paulette

Fonds Claude Pair

  • FR UMR7117 CP
  • Fonds
  • 1962 - ?

Claude Pair, né en 1934 à Blâmont (Vosges), est mathématicien, informaticien et haut fonctionnaire. D’abord professeur de mathématiques en classe préparatoire, il s’oriente à partir de 1963 dans la recherche en informatique. Il soutient sa thèse Étude de la notion de pile, application à l’analyse syntaxique, en 1965 sous la direction de Jean Legras. Autour de lui se constitue une petite équipe dont les travaux portent sur l’informatique naissante : elle se développe au fil du temps pour devenir le Centre de Recherche en Informatique de Nancy (CRIN), actuel Laboratoire lOrrain de Recherche en Informatique et ses Applications (LORIA). Claude Pair travaille à la théorisation de notions informatiques (bilangages, cheminement dans les graphes, pile, binoïde) ; il participe également à l’élaboration du langage de programmation Algol 68. En 1981, sa carrière bifurque une nouvelle fois, lorsqu’il rejoint la haute fonction publique en acceptant le poste de directeur des lycées de France au Ministère de l’Éducation Nationale. À partir de là, il s’intéresse à l’enseignement de l’informatique dans le secondaire et publie à ce sujet. En parallèle, il s’investit dans la Société des Personnels Enseignants en Informatique de France (SPECIF, aujourd’hui Société Informatique de France, SIF), dont il a été le premier président.

Les documents de ce fonds ont été donnés par Claude Pair. Initialement triés par ordre chronologique, ils ont été réorganisés par thèmes : correspondance, carrière scientifique, autres responsabilités. On y retrouve la correspondance scientifique de Claude Pair, sa production scientifique (articles, communications scientifiques, brouillons), des documents relatifs à l’histoire du CRIN, à la SPECIF, ainsi que les résultats de son expérience « Apport de l’informatique pour remédier aux difficultés scolaires », entre autres. La section correspondance a été numérisée et rendue à son propriétaire.

Sources :
• L’informatique de Claude Pair https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03193950v2/document
• Claude Pair : un informaticien qui rêvait de programmation https://interstices.info/claude-pair-un-mathematicien-qui-revait-de-programmation/
• Claude Pair, pionnier de l’informatique : https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2019/06/07/claude-pair-pionnier-de-linformatique/ http://lesquere.fr/pair/article-pierre-lescanne.pdf

Claude Pair

Fonds Isidore Didion

  • FR UMR7117 ID
  • Fonds
  • 1700-1898

Isidore Didion, né à Thionville en 1798 et mort en 1878 à Nancy, est un général et mathématicien français. Après des études de mathématiques à Pont-à-Mousson, il intègre l’École Polytechnique en 1817. En 1819 il est affecté au corps d’artillerie et commence ainsi sa carrière militaire. En 1837 il est nommé professeur d’artillerie à Metz, et dès l’année suivante il étudie la balistique, science à laquelle il consacre un traité publié dix ans plus tard. Il travaille également sur le calcul des pensions des caisses de retraite, pour lequel il est l’un des premiers à utiliser les probabilités. En 1846 il rejoint Paris où il est nommé adjoint à la direction des poudres. En 1854 il est promu colonel, et il devient général de brigade en 1858. Il est également membre de l’ordre de la légion d’honneur, d’abord au rang de chevalier ; il atteint le grade de commandeur de cet ordre.
En tant que militaire, il ne peut rester à Metz après l’annexion de cette ville en 1871 : il part alors à Nancy où il meurt sept ans plus tard.

Les documents de ce fonds ont été donnés par la famille Lescanne. On trouve d’abord les documents personnels d’Isidore Didion (livres de comptes, documents relatifs à son entrée à l’École Polytechnique), mais également des documents généalogiques sur sa famille étendue. La correspondance conservée est celle adressée directement au général et à sa femme (dont une lettre de la reine de Tahiti Pomare V, par l’intermédiaire du marchand Leblanc), ainsi que celle adressées à d’autres membres de sa famille étendue (parmi lesquelles on retrouve une calotte de Pie IX). Les livres conservés sont de sa main ou lui ont été donnés.

Sources :
• Notice data.bnf.fr : https://data.bnf.fr/fr/10600896/isidore_didion/
• Fiche dans la base « Famille polytechnicienne » de la Bibliothèque Centrale de l’École Polytechnique
• Dictionnaire universel des contemporains, Gustave Vapereau, 1880 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2992011/f652.item
• page wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Isidore_Didion

Isidore Didion